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L'échange entre les élèves des collèges de Sauveterre
de Guyenne, de Pellegrue et de la HROS de Sottrum est à chaque fois une joie, malgré
la peur de l'inconnue.
Nos jeunes élèves, et leurs correspondants ne se
connaissaient pas, ou peu. Pourtant après quelques jours de vie commune, la
séparation a été très difficile, voir même douloureuse. Les chaudes larmes, les
pleurs, les yeux rougis et brillants nous prouvent, s'il en est besoin, que
l'amitié entre les êtres ne connait pas de frontière religieuse,
politique, culturelle ou linguistique.
Puissent ces enfants, nous démontrer que les aprioris sont des
barrières fragiles, pourtant bien persistantes et inspirées par des ragots
et non par du vécu.
Michel STUDER
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